Brigitte R. : "...SACHA est UN et on ne peut le dissocier !..."
Racontez nous votre premier souvenir lié à Sacha Distel :
J’avais 5 ans, je chantais "Scoubidou".
Ensuite ses chansons m’ont accompagnée tout au long de mon enfance et de mon adolescence. J’enregistrais les SHACHA SHOW sur mini K7 avec le micro prés de la télévision, avec interdiction de faire du bruit dans la salle.
C’est plus tard, adulte que j’ai découvert le jazzman.
J’ai réellement été bouleversée lors de son décès. Je l’écoute en boucle et ne m’en lasse pas.
Vous l’avez rencontré ?
J’aurais tant aimé....
Malheureusement, la fois où je devais aller à un de ses concerts, il a été annulé.
Ce fut pour moi une énorme déception
Chaque année j’espère la sortie d’un DVD. Ce projet verra t-il le jour ? Je l’attends avec impatience !
Quelle est votre chanson préférée de Sacha ?
Pour moi, les chansons personnelles de Sacha.
Pour les années 70, "Album d’un Amour" car c’est une véritable histoire où on imagine sans difficulté Francine et Laurent.
"Ma Première Guitare", car elle retrace la passion de Sacha pour la musique et plus particulièrement la guitare.
Pour son dernier CD "En Vers et contre Vous", la chanson que je préfère est "Ecoute mes yeux". La mélodie est magnifique, et le texte donne envie de pleurer.
Quelle est votre facette préférée du personnage Sacha ?
SACHA est UN et on ne peut le dissocier.
Il était autant jazzman, crooner, chanteur, que musicien...
Tout me plait en lui, il est tellement brillant, sublime et talentueux
J’ai acheté récemment une platine, et ainsi, j’ai pu enregistrer tous mes 33 tours que j’avais conservés (chansons françaises, anglaises, et morceaux de jazz) car dédicacés. C’est un pur bonheur de les écouter, surtout quand je n’ai pas le moral.
Si vous deviez écrire un portrait de Sacha… Quels seraient vos mots ?
SACHA était avant tout un homme rempli de générosité et de bonté.
C’était un artiste accompli, exceptionnel, une grande figure du jazz français.
Il ne se prenait pas au sérieux, mais il devait travailler avec acharnement, car il devait être perfectionniste.
Il aimait tout simplement ce qu’il faisait, et il le faisait magnifiquement bien.
De plus il était bel homme.
Brigitte R.
BELFORT (90)
Le 05/09/09